Un bilan de l’activité du Département Prévention et Sécurité Minière est établi annuellement.
La synthèse 2023 est disponible. Bonne lecture !
L’État a confié au BRGM, depuis 2006, la prévention des risques sur d’anciens sites miniers, se traduisant par des actions de gestion, de surveillance et des travaux.
En 2023, l’État a consacré à la gestion de l’après-mine opérationnelle, mise en œuvre par le Département (à présent Direction : Réorganisation interne du BRGM en 2025. Et l’après-mine opérationnelle ? | Après-Mine Opérationnelle) Prévention et Sécurité Minière du BRGM, 29,2 M€ HT dont 4,700 M€ HT pour les travaux de mise en sécurité.
Le nombre total d’ouvrages surveillés et de moyens de surveillance montre une légère augmentation en passant à 1973 ouvrages (1951 en 2022). Dans le détail, 24 ouvrages existants ont été retirés de la liste des ouvrages surveillés (OS), et 46 nouveaux ouvrages y ont été ajoutés.
L’essentiel des stations de relevage ou de traitement des eaux présente un très bon niveau de service, même si la station de dépollution de Largentière a montré en 2023 des signes de dysfonctionnement ayant nécessité son arrêt prématuré dans la saison d’été.
Par rapport à 2022, pour les principales installations hydrauliques de sécurité (IHS) gérées, les volumes d’eau ont augmenté de 17 % et la quantité d’énergie associée de 10 %.
Les réponses aux demandes de renseignement minier (art. L.154-2 du Code minier) ont connu cette année une nouvelle baisse (- 14 %). Cette évolution traduit probablement le ralentissement du marché des transactions immobilières.
Très détaillé, ce rapport fournit une présentation des activités conduites par région administrative, par bassin minier (le cas échéant), puis par typologie.
Le rapport BRGM/RP-73825-FR est public et accessible au lien suivant :