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SRE Godion à Sin-le-Noble (59), cette fois, c’est parti ! (2ème partie).

Alors que le précédent article du 10 décembre 2019, intitulé : SRE Godion à Sin-le-Noble (59), les choses « sérieuses » commencent (1ère partie), présageait d’un démarrage imminent des travaux tout début 2020, ce sont finalement 2 faux-départs consécutifs qu’a connu le chantier avant sa réelle mise en route post-déconfinement.

 

Suite à l’achèvement d’une longue période de préparation, le chantier était prêt à débuter à compter du 03 février 2020 quant a été reçu, 3 jours plus tôt, une interdiction administrative de démarrage émanant de la Police de l’Eau et justifiée par un complément d’information à apporter sur le dossier « loi sur l’eau » nécessaire aux travaux.

 

Après avoir levé ce veto et remobilisé les équipes et les matériels, ce sont les annonces gouvernementales de mise en place d’un confinement généralisé qui ont, une nouvelle fois, rendu impossible la mise en chantier du projet comme il était prévu, le 16 mars 2020.

 

Deux mois de confinement plus tard, dès l’annonce de l’allègement des mesures sanitaires et la nécessaire adaptation de la base-vie, des protocoles et des EPI, les équipes et leurs engins ont pu reprendre possession du terrain pour un démarrage avéré cette fois, le 18 mai 2020.

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Chantier sous contraintes COVID – Réorganisation et signalétique spécifiques de la base-vie
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Chantier sous contraintes COVID – Tenue des réunions de chantier en extérieur et avec port du masque

La première étape a consisté à la mise en place des palplanches par vibrofonçage puis battage, au grand dam des riverains qui, après 2 mois d’anormal silence, ont vécu une semaine plutôt bruyante. Grâce à l’efficacité de l’entreprise PALPLANCHES SERVICES et la bonne adéquation des moyens au comportement géotechnique des terrains, cette phase très délicate a pu être réduite de 4 jours par rapport au planning initial.

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Pose de la 1ère palplanche de la bâche de pompage avec la pince MOVAX (vibrofonçage sur les 6 premiers mètres). Au 1er plan à gauche, le marteau de frappe en attente A l’arrière-plan à droite, la ligne THT
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​ Pose de la 1ère palplanche de la bâche de pompage avec le marteau de frappe en action. Au 1er plan à gauche, le bras du dégrilleur de la SRE encore en service ​

Une fois cet atelier démobilisé, ce sont les équipes de BOTTE FONDATIONS (groupe VINCI) qui ont investi le site afin de procéder à la réalisation d’un bouchon béton injecté sous le futur radier des ouvrages. Ce bouchon est rendu nécessaire par la présence d’une nappe captive dont la couche imperméable constituant le toit de la nappe devra être terrassée. Sans cette disposition, il serait impossible de maitriser les flux sans risquer l’inondation généralisée.

 

L’opération se déroule en 3 étapes décomposées ainsi :

 

  • La réalisation d’une série de 1ers forages jusqu’à la couche d’argile (toit de la nappe captive) et pose d’un surtubage PVC DN 125 mm ;
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Vue de l’atelier de réalisation du bouchon injecté. Pose des 2 premiers surtubages (en orange) et foration du 3ème en cours

 

  • La réalisation d’une seconde série de forages dans le surtubage et jusqu’à la profondeur requise pour les injections. La maitrise du flux hydraulique, après percement de la couche d’argile, est garantie par le tube PVC mis à la cote d’équilibre de la nappe (environ + 1,5m / TN). Dans la foulée des forages, les cannes d’injection du coulis, en PVC DN 50 mm, sont posées ;
Plan d’injection – Bâche de pompage et chenal Vue en plan - Voir document PDF en pied de page.
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Plan d’injection – Bâche de pompage et chenal Vue en coupe - Voir document PDF en pied de page.
  • Enfin, une dernière étape qui consistera à injecter, par passes, à différentes hauteurs, une formulation de coulis adaptée à la géologie du sous-sol et destinée à lui donner un très faible coefficient de perméabilité, avant de terrasser.

 

Cette phase 3, non réalisée lors de l’écriture de cette actualité, nécessitera plusieurs semaines entre sa réalisation, la prise du coulis et la vérification des objectifs de perméabilité atteints. Si ceux-ci sont satisfaisants, il sera alors autorisé la poursuite du chantier avec les terrassements pleine masse de la bâche de pompage probablement vers la fin de l’été 2020.
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