Thumbnail
 

SRE Godion à Sin-le-Noble (59), les choses « sérieuses » commencent (1ère partie).

Date
Chapeau

Très attendus mais aussi un peu redoutés, les travaux de rénovation de la Station de Relevage des Eaux (SRE) Godion à Sin-le-Noble ont enfin commencé et vont s’étaler sur les 12 prochains mois. Ce projet constitue le quatrième volet des opérations de rénovation lourdes de SRE portées par le DPSM après les SRE « Chemin du Clair » à Wingles, « Pont de Divion » à Marles-les-Mines et « Charlieu » à Raimbeaucourt.

Texte

Attendus, parce le projet va enfin concrétiser l’énergie mobilisée par l’équipe de projet dans la mise au point du programme des travaux et dans l’élaboration des cahiers des charges intégrant de nombreux objectifs qualitatifs, environnementaux, techniques et de fiabilité des installations.

Attendus aussi, parce que les études de conception ont été longues, au regard d’autres dossiers d’apparence similaire. Cette durée a été voulue et assumée pour identifier toutes les caractéristiques physiques, techniques et qualitatives du site. Aucune étape des études géotechniques au sens de la norme NF P 94-500 n’a ainsi été omise.

Attendus enfin, parce que le projet a pris naissance dès 2012 avec la signature d’une convention de travaux signée avec l’Etat. Les diverses évolutions du programme, les arbitrages techniques opérés au cours de l’avancement des études, la nécessité de relancer l’appel d’offres pour les travaux ont également contribué à repousser le démarrage de ceux-ci

Vue de la SRE initiale et d’une partie de son réseau de refoulement en acier.
Vue de la SRE initiale et d’une partie de son réseau de refoulement en acier.

Avec le coup d’envoi de 12 mois prévisionnels de travaux, s’achèvent 4 mois de période préparatoire intense qui auront permis de reprendre une à une toutes les contraintes identifiées pour ce chantier. Leur nombre et leur complexité génèrent aussi, malgré tout, une part d’incertitude quant à la complète maîtrise des risques.

La réalisation du projet va, par exemple, conduire à la mise en œuvre de palplanches de 12,5 m de longueur, à ficher en partie sous une ligne électrique très haute tension tout en traversant une nappe captive très productive. Avec de tels enjeux pour la sécurité des biens et des personnes, aucune place au hasard n’est permise et l’ensemble des parties prenantes du projet travaille d’arrache-pied pour une totale adéquation entre l’atteinte des objectifs du marché et la sécurisation maximale des opérations.

Préparation de la plateforme destinée à l’atelier de battage des palplanches. Présence hydrique fortement marquée.
Préparation de la plateforme destinée à l’atelier de battage des palplanches. Présence hydrique fortement marquée.

La dégradation des conditions météorologiques avec l’arrivée de l’hiver rajoute un peu plus de pression à l’équipe pour relever le challenge de construire entièrement une nouvelle SRE, à côté des équipements existants et en garantissant à tout moment la continuité de service indispensable à la réussite de la mission de gestionnaire que l’Etat a délégué au DPSM.

Cet enjeu majeur de l’année 2020 pour l’UTAM Nord fera ainsi régulièrement l’objet d’une publication via le présent canal de diffusion pour présenter l’avancement des opérations.

Document(s)