Le gisement de charbon Sarro-Lorrain présente une continuité entre la France et l’Allemagne. Il se présente à l’affleurements en Sarre et plonge vers le sud-ouest en direction de la France où il a été exploité jusqu’à 1250 m de profondeur…
Le gisement de charbon Sarro-Lorrain présente une continuité entre la France et l’Allemagne. Il se présente à l’affleurements en Sarre (au nord Est du bassin houiller) et plonge vers le sud-ouest en direction de la France où il a été exploité jusqu’à 1250 m de profondeur.
A la suite des conflits du XXème siècle, des raisons politiques et techniques ont conduit les houillères du bassin de Lorraine puis Charbonnage de France à exploiter du charbon sous le sol allemand. Etant soumis aux mêmes contraintes d’exploitation, les mineurs lorrains et sarrois étaient en contact régulier. Ces liens existent toujours dans le cadre de l’après mine.
Une fois n’est pas coutume, les français sont en avance sur leurs homologues allemands dans le processus d’arrêt des mines de charbon. En effet le dernier charbon lorrain a été extrait en 2004 alors que les mines sarroises étaient actives jusqu’en 2012. A la suite de cela, les pompage d’exhaure ont été arrêtés en France en 2006 tandis que les mineurs allemands constituent actuellement les dossiers administratifs qui leur permettront l’arrêt des pompages.
C’est dans ce contexte que le DPSM du BRGM a exposé ses activités transfrontalières à Mme Catherine Robinet, Consule Générale de France en Sarre ayant pris ses fonctions en 2017.
Par ailleurs, une visite des installations de traitement des eaux minière exploitées par le BRGM pour le compte de l’Etat a été organisée en mai 2018 en présence de la DREAL Grand Est et des administrations allemandes en charge de la police mine en Sarre et dans la Ruhr.